Kino juin 2013

Charles-Louis ThibaultCharles-Louis Thibault, l'animateur de la soirée

Une petite pluie et un temps maussade accompagnait cette dernière soirée régulière de projektion avant une courte pause estivale. Charles-Louis Thibault, l’animateur de cette soirée a remercié le public qui s’est déplacé en grand nombre malgré cette température. Il nous a rassuré d’avoir pris la bonne décision en nous promettant un programme de qualité pour la soirée.

Stigmate

Charles-Louis Thibault, Perrine Gruson et Danny DraperCharles-Louis, Perrine Gruson et Danny Draper, les co-réalisateurs de Stigmate

Produit à Kino Mada et fruit d’une collaboration entre Perrine Gruson et Danny Draper, Stigmate nous permet de suivre le parcours troublé d’une jeune femme à un moment difficile de sa vie. Perrine et Danny avaient fait connaissance grâce à une annonce dans les médias sociaux pour ce projet. Charles-Louis a interrogé Danny pour savoir si le sujet abordé était en suite aux sujets sombres qu’il a abordé dans ses films précédents. Danny avoue qu’au départ il ne s’était impliqué que comme figurant dans le film de Perrine. Ce n’est que par la suite qu’il lui a offert son aide à la réalisation puisqu’elle avait peu d’expérience comme réalisatrice. Sur scène, Perrine avait de la difficulté à cacher sa reconnaissance envers Danny pour la réalisation de ce kino.

Promotion

Charles-Louis Thibault et Olivier BonenfantCharles-Louis et Olivier Bonenfant, le réalisateur de Promotion

Un homme est submergé à son travail par une vague de sentiments d’oppression. Une promotion viendrait-elle lui améliorer le cours des choses ? Question abordée dans Promotion, le kino qu’Olivier Bonenfant a réalisé au Kino Kabaret de Bruxelles en 2011. Il y était fébrile car c’était la première fois qu’il participait à un Kabaret international et la deuxième fois qu’il se retrouvait en Europe. Bien que l’utilisation d’effets spéciaux étant une de ses marques de commerce, il avait aussi voulu aborder dans ce film des sujets comme la corruption et les dérives du libéralisme économique. Ce film ainsi que plusieurs autres réalisés par des québécois présents ont été projetés à la première soirée de projektion de ce kabaret pour se libérer et aider d’autres équipes de tournage par la suite.

Accomplissements remarquables

Charles-Louis a pris le temps de souligner les récents accomplissements remarquables d’anciens (ou actifs) kinoïtes:

  • Chloé Robichaud avait présenté son premier long métrage Sarah préfère la course au Festival de films de Cannes dans la catégorie Un certain regard
  • Julien Hurteau a fait partie de l’équipe qui a reçu une nomination aux prix Gémeaux dans la catégorie Meilleure émission ou série originale produite pour les nouveaux médias : fiction pour la série web Deep
  • Kim Saint-Pierre fait partie d’une équipe qui a aussi reçu une nomination aux Gémeaux mais cette fois-ci pour Le chum de ma mère est un extraterrestre dans la catégorie Meilleure émission ou série originale produite pour les nouveaux médias : jeunesse

Les mains dans les poches

Charles-Louis Thibault, David-Émond Ferrat et Arieh WorthalterCharles-Louis, David-Émond Ferrat et Arieh Worthalter, réalisateur et comédien principal de Les mains dans les poches

David Émond-Ferrat est monté sur scène avec le comédien principal du film qu’il présentait. Les mains dans les poches racontait l’histoire d’un musicien qui reçoit une invitation mystérieuse aux conséquences imprévues.

David a réalisé ce kino au kabaret de Bruxelles en 2012. Il est le résultat d’heureux hasards qui lui ont permis entre autres de trouver rapidement un comédien principal aux caractéristiques précisément voulues. Par ailleurs, sans vouloir prendre position sur la question, il avait voulu dans ce film faire une analogie sur les rapports entre art et argent, une situation à laquelle les travailleurs autonomes du domaine des arts sont souvent confrontés.

Charles-Louis lui a fait remarquer qu’il y avait souvent une part de métaphysique ou de science-fiction dans ses films. David a avoué alors qu’il était fan de ces deux domaines mais que c’était, à plus grande échelle, la possibilité d’explorer des thèmes et des idées diverses qui le faisait vibrer dans ces styles cinématographiques.

Le sens épique de la liberté

Charles-Louis Thibault et Simon HarrisonCharles-Louis et Simon Harrison, le réalisateur de Le sens épique de la liberté

Simon Harrison est venu parler du processus de création de son film Le sens épique de la liberté réalisé l’an dernier au Kabaret de Montréal. On y voyait un jeune homme enthousiaste de pouvoir s’enrôler dans l’armée et quelques petites mésaventures qui le suivent. Plusieurs éléments du scénario sont inspirés d’histoires vraies. Beaucoup de monde de la production ont contribué à la rédaction du scénario même si en bout de ligne c’était lui qui avait le mot final sur le résultat.

Charles-Louis lui a demandé s’il avait un message à propos de la violence puisque le personnage principal y a recours à plusieurs reprises dans l’histoire. Il lui a répondu que non, qu’il voulait simplement raconter cette histoire.

Vente de produits kino

Une jolie jeune dame exposant un cotton ouaté à l'effigie de KinoUne jolie jeune dame exposant un cotton ouaté à l'effigie de Kino
Une jolie jeune dame montrant des DVD compilation de KinoUne jolie jeune dame montrant des DVD compilation de Kino

Charles-Louis a mentionné rapidement que Kino avait des vêtements arborant son effigie et des compilations DVD à vendre. Deux jolies jeunes dames sont venues présenter T-Shirts, Cotton ouaté et DVD en vente à l’entrée. Vous pouvez aussi vous adresser à info@kino00.com pour plus de renseignements.

Défis

Le défi lancé le mois dernier était de faire un film inspiré par une image. Une banque d’images a été constituée dans laquelle un tirage au sort a été effectué pour déterminer quel réalisateur allait être associé à quelle image. Neuf réalisateurs ont relevé le défi ce qui nous a donné des résultats assez variés:

Les participants de la deuxième vague de défis relevés. David Émond-Ferrat parle dans le microDavid Émond-Ferrat et Juliette Guérin, gagnants du défi lancé ainsi que d'autres réalisateurs ayant participé au défi

C’est finalement Nonente le film de science-fiction de Juliette Guérin et David Émond-Ferrat qui a remporté les honneurs du public. C’était un film qui avait été tourné dans les environs de Marseille, en France.

Le défi suivant allait être un film de char. Qu’importe qu’il s’agissait d’un film dans une auto, à côté d’une auto, impliquant un char d’assaut, etc. Les kinoïtes allaient avoir deux mois soit jusqu’à la soirée régulière de projektion d’août pour réaliser leur défi.

Nouvelle directrice générale

Marie-Ève Lavoie, la nouvelle directrice de Kino avec l'étoile de Kino en arrière-planMarie-Ève Lavoie, la nouvelle directrice générale de Kino

Ceux qui étaient connectés à Kino par les médias sociaux étaient déjà au courant du départ de François Toussaint, directeur général de Kino pendant presque 7 ans. Charles-Louis en a profité pour nous présenter celle qui allait prendre la relève, Marie-Ève Lavoie. Elle avait déjà été chargée de projets pour Kino ce qui équivalait à être le bras droit de François à l’époque. Elle avait aussi eu plusieurs rôles au sein de la cellule montréalaise de Kino comme par exemple coordonatrice du Kabaret d’automne. Elle se sentait choyée d’hériter de ce poste et elle compte continuer dans la même voie. Elle compterait consolider le rôle de Kino comme un support à la création.

Porte à porte

Charles-Louis Thibault, Jean-Simon Leduc et Nils CaneeleCharles-Louis, Jean-Simon Leduc et Nils Caneele, co-réalisateur de Porte à Porte

À tour de rôle, plusieurs personnes ouvrent leur porte à un jeune homme qui semble leur poser des questions. Porte à porte, un film de Jean-Simon Leduc et Nils Caneele, débouche sur une série de microcapsules sur l’intimité de différentes personnes. C’était leur premier projet en commun ce qui leur a permis de faire plein de belles rencontres. Ils ont voulu glorifier des actions quotidiennes et pour y arriver ils ont demandé à leur entourage quelles sont les actions plates qu’ils faisaient dans leur vie de tous les jours. Ce film a été un tour de force dont ils sont fiers du résultat.

La surprise

Charles-Louis Thibault et Maxime SavardCharles-Louis et Maxime Savard, le réalisateur de La surprise

Maxime Savard est venu présenter un film où il avoue s’être inspiré de différentes expulsions de logement vues (ou vécues). Dans La surprise, la conjointe d’un jeune homme est revenue plus tôt que prévu. Il essait donc de lui cacher sa maîtresse se trouvant dans la chambre à coucher en inventant une histoire. Par contre, cette histoire avait le potentiel de faire autant sinon plus de dommages à son couple.

Annonces-éclair

  • Kinomada allait organiser une soirée de projection de films internationaux à l’Espace Cercle Carré le 13 juin. Pour plus d’information: http://www.kinomada.org
  • Kevin Landry et Charles-Louis ThibaultKevin Landry et Charles-Louis Thibault

    Kevin Landry se cherchait une équipe pour réaliser des effets spéciaux dans un projet en cours de réalisation. Il s’était aperçu que ses demandes étaient un peu trop ambitieuses pour une personne seule qui ont toutes fuies les unes après les autres.

Le dernier héros

Charles-Louis Thibault et Vincent OuelletCharles-Louis Thibault et Vincent Ouellet, le réalisateur de Le dernier héros

À l’approche du 21 décembre 2012, date à laquelle se terminait le calendrier maya, Vincent Ouellet a lancé le défi à plusieurs réalisateurs (dont plusieurs kinoïtes) de faire un film à partir du thème de la fin du monde. C’était en écho aux débuts de Kino et à l’urgence de créer en 1999 avant la fin du monde supposément amenée par le bogue de l’an 2000. Une projection réunissant tous ces films a été réalisée peu de temps avant cette date.

La contribution de Vincent à ce projet et qu’il nous présentait à présent à Kino s’appellait Le dernier héros. Un homme mystérieux sauve la vie d’une jeune femme et arrive à la convaincre de sauver le monde à sa manière. À l’origine de cette histoire, Vincent s’est imaginé ce qu’il ferait si la fin du monde arrivait. Charles-Louis lui a fait remarquer humoristiquement que ça ne lui donnait pas vraiment une belle image de sa personalité.

Aimer perdre et vivre

Benoit Rodrigue et Charles-Louis ThibaultBenoit Rodrigue, le réalisateur de Aimer perdre et vivre, et Charles-Louis

La soirée s’est terminée avec le kino de Benoit Rodrigue, Aimer perdre et vivre. Au départ, ce film devait faire partie du défi lancé aux kinoïtes deux mois auparavant soit de réaliser un film où le personnage principal était un rôle désiré mais jamais offert à un comédien. Antoine Portelance voulait jouer un père en deuil. On y voyait donc ce personnage en train péniblement de vouloir reprendre une vie normale. Un collègue de travail tentait de le réconforter.

Le développement du scénario s’est fait collaboration avec les deux comédiens. Les bonnes idées se sont accumulées au point où Benoit a décidé de ne plus le présenter comme un défi relevé car il voulait passer outre la limite imposée de 2 minutes. Benoit n’a pas regretté sa décision. Il a aussi apprécié tourner avec une équipe réduite ce qui a simplifié le tournage et l’a rendu plus flexible.


Prochain rendez-vous (notez-bien la date): le 9 août

Crédit photos: Thomas Dandres


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