Retour sur la projection mensuelle – Septembre 2013

Ça sentait la fin d’été en ce début Septembre, pour la projection mensuelle au Rialto. Mais la soirée n’en fût pas pour le moins chaleureuse; Jules Saulnier avait le plaisir d’animer une salle bien pleine de kinoïtes avec une sélection de film plutôt divertissante.

L’ATTRAPE-MOUCHE de Vanessa T-Deneault

Le message du film passe bien. D’habitude je ne suis pas fan des films à morales, mais la réalisatrice/scénariste nous amène vers une conclusion à laquelle on ne s’attend pas. Le film est court et concis et on comprend vite les enjeux. La comédienne est juste, quoique les voix hors champs sonnent un peu moins ressenties. J’ai tout de même apprécié.

LE DÉPART de Sébastien Trahan

Trahan a fait ce film au Kino Kabaret de Bruxelles 2013 alors qu’il était de la délégation québécoise. Dans un élan de spontanéïté, il a décidé de filmer sur pellicule avec un enfant de 5 ans qu’il ne connaissait pas au préalable. Et bien comme on a pu le constater, l’histoire ne tourne pas autour du petit garçon finalement! Sébastien a donc dû remanier son scénario et le film… mais au final, c’est bien attendrissant! Belle qualité d’images, jeu naturel, et bon choix musical!

DUDE de Schorsch Vogler

Parlant de musical… On tombe ici dans mon « bag » alors je suis peut-être un peu trop critique. Soyez d’accord ou pas. Pour moi c’est un mauvais lip-dub à la limite vidéoclip par moment, plus qu’un film musical. Il y a trop de moments peu assumés, peut-être dus à une mauvaise direction d’acteurs. Qui sait!? Ça a bien fait rire la salle quand même, et le réalisateur international n’est pas présent pour se défendre, alors je vais m’arrêter là… 🙂

CIGARILLO de Cédric Conti

On voit beaucoup de films de Conti depuis les derniers mois. Nouveau kinoïte passionné, on ne peut passer à côté de son sens de l’esthétique léché. Son image, son soucis du détail et sa D.A. sont toujours à envier. Qui ne voudrait pas jouer dans un de ses films!? Dans celui-ci, on peut y voir une belle brochette de comédiens talentueux. Le jeu y était juste, mais au niveau du timing comique, ça aurait été à resserrer. Une question d’accélérer le jeu, ou tout simplement de couper au montage. Mais ça, ce n’est que mon humble opinion. Mes yeux ont été comblés.

RÉMINISCENCE de Patrick Péris

Un beau mash up de ce qu’est un Kabaret: ben du monde pis du gros fun! Péris s’est donné comme tâche de rassembler les gens et de donner une « apparition » à tous. Parfois, bien qu’il y ait beaucoup de projets, certains nouveaux kinoïtes se retrouvent à « flâner » au kinolab: Patrick s’est assuré de les faire danser. Merci pour ce merveilleux souvenir qui me donne l’eau à la bouche pour le Kino Kabaret 2013.

Au retour de la pause, on a eu droit à des annonces officielles comme la présentation de la nouvelle stagiaire à Kino: Clara Cambadelis, tout droit arrivée de France. Puis, la coordonnatrice du Kabaret de cette année sera nulle autre que la charmante Aurore Paulin. Si vous aimez les accents des Europes, vous en aurez pour votre argent! Bienvenue dans la famille les filles! 🙂

DÉFI SPIN OFF

J’ai un blanc de mémoire pour les défis; lapidez-moi comme vous le voulez, j’ai oublié de prendre des notes, et surprenament, les réals ne se sont pas dépêché à les mettre en ligne… Mais bon, de ce que je me souviens: « Six Passe-Partout Under » (le nom l’indique assez bien) de Joseph Martin (écrit par Valérie Cadieux). Une femme chatte qui parle de sa relation rattée avec Batman, avec les échos de ce dernier et de Robyn, un film de Zoé La Montagne. « Buck », un film de Cédric Conti (idée originale de Maxime Cormier) un spin off de son film « Cigarillo », présenté plus tôt. Mais finalement, le défi gagnant: David Baril avec « JUMENT TIBI« , un film d’animation qui démontre que parfois, la simplicité a bien meilleur goût… du moins au goût du jour!

retour au programme…

SURVIVRE À L’HIVER de Louis-Thomas Pelletier

Ce qui m’a frappé dans ce film, c’est le jeu des comédiens. Sylvie Bouchard nous trouble et nous touche en même temps, et Patrice Dussault campe parfaitement la double personnalité que peuvent avoir les itinérants (sans vouloir généraliser…) Le dénouement de l’intrigue est palpable rapidement, le film un peu long, mais les personnages sont assez intéressants pour nous garder en halène jusqu’au bout.

ENERMANN de Julien Hurteau

Un bel exemple sorti du Kabaret 2012, le film de Hurteau est bien fignolé. Un casting solide nous montre qu’il n’y a pas de petits rôles, mais bien que de petits acteurs: ici, ce n’est pas le cas. La narration est captivante, l’intrigue intéressante, les ralentis efficaces et nécessaires pour rajouter au drame. Moi, j’ai, aimé.

LAISSE DON’ FAIRE de Patrice Laliberté

Un film trash plutôt drôle. J’ai compris le principe du film au début de la deuxième scène, mais j’ai quand même aimé voir le développement de chaque scène. La photo est magnifique! Ce que j’ai moins aimé, c’est l’explication du film à la fin: je l’ai dit plus tôt, je ne suis pas fan des morales de l’histoire.  Mais bon, au moins c’était poétique…

PROCHAIN DÉFI:

Un plan, une prise (One take)

Le résultat doit être constitué que d’un seul plan de caméra (donc aucune coupure) qui soit la première et unique prise tournée (donc vous ne pouvez pas recommencer). L’idée est de se rapprocher des conditions de tournage en pellicule. Vous pouvez répéter plusieurs fois avant de tourner mais à partir du moment où vous enregistrez, c’est là que ça se passe.

ET RAPPEL!!!!!!  La beauté d’un défi, c’est aussi de respecter une durée de film, c’est-à-dire 2min max, générique compris! Bonne chance!


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