Carnior : l’interview du réalisateur du Macro Kino #4

Connu pour être l’un des créateurs de Phylactère Cola, Steve Landry alias Carnior, s’est lancé le défi dans le cadre de Macro Kino de réaliser un court-métrage documentaire. Une première pour se réalisateur habitué aux fictions.

— UNE PRÉSENTATION DANS LES RÈGLES —

IMG_3215_webQ: C’est quoi ton nom et ton âge (sans indiscrétion) ?
Carnior, 44 ans.

— PARCOURS DE KINOÏTE : PARMI LES PREMIERS —

Q: Comment as-tu connu Kino ?
En 2002, je crois. C’était lors d’un kabaret Kino à Québec pendant le festival des 3 Amérique. Lorsque, j’ai vu le kino lab dans le sous-sol du de la Galerie Rouge (Le Cercle maintenant), j’ai eu l’impression de me retrouver en plein cœur de la résistance française lors de la 2e guerre. Le soir même à la projo, j’ai été impressionné par la qualité des films versus le temps alloué pour chacun. J’ai commencé à assister aux soirées mensuelles de Québec et rapidement, je me suis inscrit un mois plus tard.

Q: Racontes nous ta première fois à Kino.
En 2002, je crois. C’était lors d’un kabaret Kino à Québec pendant le festival des 3 Amérique. Lorsque, j’ai vu le kino lab dans le sous-sol du de la Galerie Rouge (Le Cercle maintenant), j’ai eu l’impression de me retrouver en plein cœur de la résistance française lors de la 2e guerre. Le soir même à la projo, j’ai été impressionné par la qualité des films versus le temps alloué pour chacun. J’ai commencé à assister aux soirées mensuelles de Québec et rapidement, je me suis inscrit un mois plus tard.

Gatineau4Q: Qu’est-ce qui te plait dans Kino ?
Chacun a sa raison d’être là et toutes les raisons sont bonnes. Dans mon cas, je suis là pour expérimenter, car pour moi kino c’est un laboratoire. C’est un endroit où on a le droit de ce tromper et prendre le pouls du public. Les soirées de projections me poussent aussi vers une compétition amicale. Parfois, je vois des films réaliser par des amis ou de jeunes réalisateurs et réalisatrices et ça me jette à terre. Je me dis à moi-même : Botte-toi le cul mon vieux! C’est sans compter les merveilleuses rencontres que j’ai faites au cours de ces 12 dernières années.

Q: Il paraîtrait que ce n’est pas toujours facile de rentrer dans la gang. Visiblement tu as réussi puisque tu viens participer à ton premier Macro Kino. Comment as-tu fait ? Quels conseils donnerais-tu aux nouveaux kinoïtes ?
Je me souviens la première fois que j’ai vu Christian Laurence, c’était en 2004 lors d’un Kabaret Kino. Je suis arrivé avec la délégation de Québec et comme il ne me connaissait pas, il était un peu distant au début. Je m’étais donné comme une bête lors du Kabaret, aidant tout le monde et tournant deux films. À la fin du Kabaret, il est venu me voir et m’a avoué qu’il était heureux que j’aille été là. Nous sommes amis depuis. Si, j’ai u n conseil à donner aux nouveaux kinoïtes, c’est soyez généreux et donnez autant que vous prenez. N’ayez pas peur de travailler avec des personnes nouvelles, soyez passionnez et positif, car, que ce soit dans Kino où ailleurs ça sera toujours profitable.

IMG_3280_webQ: Et justement concernant Macro Kino, qu’est-ce que tu espères retirer de ton expérience ?
Je réalise mon premier documentaire, donc je sors de ma zone de confort. Je risque de me tromper, que ça ne soit pas parfait, mais, je suis prêt à l’assumer. Anyway, l’exercice est déjà une réussite pour moi, car j’ai eu la chance de rencontrer Laurence Turcotte Fraser, une jeune DOP sympathique, motivé et bourré de talent.

— PARCOURS DE CINÉASTE : DE GRAPHISTE À RÉALISATEUR —

Q: Quand et comment le cinéma est-il entré dans ta vie ?
Été 1978, la sortie du premier Star wars, ha, ha! Ceux qui me connaissent savent que je suis un amateur de film fantastique. Ce n’est pas sans raison si j’ai créé le festival de film fantastique de Québec Vitesse Lumière ou si je suis un habitué de Spasm et Fantasia. Évidemment, j’ai élargi mon spectre cinématographique avec les années.

Q: Quelles études as-tu suivies ?
Graphisme au Cégep de Rivière-du-Loup. Et non, je n’ai aucune étude en cinéma. Mon école cinématographique, c’est mon expérience autodidacte avec mes amis de Phylactère Cola. On a fait environ 200 sketchs par nous même avant de se retrouver à la télévision.

Screen-Shot-2015-04-10-at-6.59.39-PM Q: Qu’est ce que tu fais professionnellement dans la vie ?
Après Phylactère Cola, j’ai travaillé comme DA dans le milieu du film publicitaire et maintenant, je gagne ma vie comme réalisateur professionnel. Avant Phylactère Cola, j’ai travaillé dans des studios d’animation et de temps à autre, je prends quelques contrats de Stop-motion pour mon ami Patrick Boivin.

Q: Quand et comment en es-tu venu à scénariser des films ?
Par simple besoin de raconter des histoires. Ado et avant Phylactère cola, je faisais de la bande dessinée pour les mêmes raisons, le changement, s’est fait de soi.

Q: Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Je prépare mon premier Long-métrage et ça regarde très bien. J’ai un projet de série jeunesse en chantier. Un projet « spin off » de série web avec un personnage de Phylactère cola et encore mille idées de kinos et courts-métrages dans la têt e. Vous n’êtes pas à la veille de vous débarrasser de moi, ha, ha!

Pour suivre le parcours de Carnior rendez-vous sur carnior.ca et sur YouTube.

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Et pour découvrir Sang Mêlé, le quatrième Macro Kino réalisé par Carnior rendez-vous le vendredi 3 avril 2015 à L’Astral.


— FILMOGRAPHIE —

Je suis un des créateurs de la série télé Phylcatère Cola. J’ai fait environ une trentaine de cours-métrages incluant une vingtaine de Kinos. J’ai été surtout actif dans la cellule de Kino Québec de 2003 à 2008.

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